Tout à fait. Il existe un bon nombre d’éléments à prendre en compte avant de réaliser un vol . En effet, nous avons l’analyse du site d’évolution de l’aéronef, la consultation des cartes aériennes, l’évaluation des conditions météorologiques, la planification du scénario de vol et la gestion administrative des autorisations de vol avec les autorités compétentes.

En moyenne, il faut compter un délai d’1 semaine minimum de traitement de demande à la préfecture pour réaliser un vol en agglomération. Par ailleurs, hors agglomération et en dehors de toute zone restrictive, la demande n’est pas nécessaire : le délai d’1 semaine ne s’applique pas. Dans tous les cas, ne vous souciez de rien, je prends en charge toutes les démarches nécessaires à la réalisation du vol.

Oui. Pour réaliser des prises de vues professionnelles en drone il faut être certifié par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile). En tant que télépilote, le passage d’un examen pratique et théorique est obligatoire pour être reconnu pilote professionnel aux yeux de la loi. L’obtention de cette licence ne permet pas pour autant d’avoir la liberté de voler n’importe où n’importe quand. Dans la majorité des cas, une demande préalable de dérogation est à demander auprès de la préfecture territorialement compétente. Cela implique un délai d’acceptation d’1 semaine à prévoir en amont de la prestation. Dans certains autres cas plus complexe (aéroports, centrales nucléaires, zones portuaires, zones SEVESO et autres) il sera nécessaire de demander l’accord à d’autres parties prenantes avec un délai d’acceptation allongé à prévoir (jusqu’à 1 mois).

Tout à fait. Une mission drone ne peut pas avoir lieu si il pleut, si des rafales de vent sont supérieures à 60km/h ou bien si un important brouillard compromet la visibilité. Avant chaque projet nécessitant un drone, je réalise une étude météo. Dans le cas de conditions défavorables, je vous propose une autre date de tournage.

Oui. Le matériel avec lequel je travaille est en capacité de réaliser des prises de vues de très haute résolution 4K. Ceci permet sans soucis d’associer de prises de vues au sol avec des prises de vues aériennes sans différence notable de qualité d’image. Le DJI Mavic 3 pro, présenté dans la rubrique matériel, dispose d’un capteur micro 4/3 haute sensibilité (capteur que l’on retrouve encore actuellement sur un bon nombre de caméras du marché).

Un drone conventionnel stabilisé a une autonomie d’environ 35 minutes. Ce temps de vol peut être amené à diminuer en fonction de la météo le jour du tournage (vent, rafales, froid extrême). Je dispose bien évidemment de nombreuses batteries afin de mener à bien chaque mission.

Oui. Il est bien sûr possible de voler en centre ville sous certaines conditions. Il est nécessaire de prévoir un délai minimum d’1 semaine de traitement préfectoral en amont du projet.

Oui. Il est possible de voler de nuit, même en agglomération. En ce qui concerne les autorisations, un délai d’1 mois est appliqué par la préfecture pour traitement de la demande. Dans le cadre de prises de vues aériennes de nuit, il est primordial de prendre contact avec moi bien en amont du projet.

Oui. Un vol en drone peut être annulé de 2 manières différentes. La première dépend de la préfecture qui est autorisée à annuler le vol jusqu’à la dernière minute pour tout un tas de raisons d’ordre sécuritaire (manifestation, évènement particulier à l’endroit du vol). Ce cas de figure est extrêmement rare. La seconde raison dépend des conditions météorologiques (pluie, neige, brouillard ou autres phénomènes météorologiques compromettant les performances du drone). Dans ce cas, c’est au télépilote de décider de la réalisation de la mission : il a l’entière responsabilité du vol et est le seul décisionnaire légal de l’exécution de la mission ou non.

Si il est bien opéré dans les règles le drone n’est pas dangereux. C’est pour cela qu’un bon nombre de règlementations sont à respecter lors d’une mission de prise de vue aérienne. Il est donc important de prendre contact avec moi afin que je récolte le maximum d’informations possible sur le lieu, les tenants et aboutissants et ainsi préparer au mieux la mission en toute sécurité.

Pas d’inquiétude. Dans l’absolu, un drone ne peut pas tomber tout seul. Pour provoquer sa chute, il faudrait qu’il rentre, ou que quelque chose rentre en collision avec ce dernier. Les avancées technologiques permettent aujourd’hui au drone de revenir en autonomie et en toute sécurité au point de décollage si une coupure radio survient, ou bien si il est à court de batterie.

Oui. Dans le cadre du métier de télépilote drone, j’ai l’obligation de souscrire à un contrat d’assurance afin d’exercer des missions professionnelles.